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samedi 20 juillet 2013


Une exposition de longue durée aux particules fines accroît le risque de cancer du poumon, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen.

Même en-dessous des seuils la pollution aux particules fines est dangereuse. (IP3 PRESS/MAXPPP)
Même en-dessous des seuils la pollution aux particules fines est dangereuse. (IP3 PRESS/MAXPPP

RISQUES. La pollution aux particules fines, ces poussières dont la taille est inférieure à 10 microns ont mauvaise réputation. A juste titre puisqu’aujourd’hui leur dangerosité est prouvée et des seuils de concentration à ne pas dépasser sont fixés par les différentes autorités sanitaires. Mais deux nouvelles études publiées dans The Lancet indiquent qu’il n’y a « aucun seuil en dessous duquel il n'y ait pas de risque ».

Les normes européennes insuffisantes

En passant en revue 17 études européennes rassemblant 313.000 personnes, une équipe de chercheurs européens dirigée par Ole Raaschou-Nielsen a montré qu'une hausse de la pollution aux particules fines (PM2,5) de 5 microgrammes par mètre cube augmentait le risque de cancer du poumon de 18%, tandis qu'une hausse des particules (PM10) de 10 µg par m3 augmentait le risque de 22%.
SEUILS. Les seuils limites fixés par l'Union européenne pour la qualité de l'air sont de 40 µg par m3 pour les PM10 et de 25 µg par m3 pour les PM2,5. L'OMS recommande pour sa part de limiter l'exposition à 20µg par m3 pour les PM10 et à 10 µg par m3 pour les PM2,5. Mais les chercheurs relèvent que dans leur étude, le risque de cancer du poumon subsiste même à des concentrations inférieures aux normes européennes et qu'il augmente en fonction du niveau atteint.
POLLUANTS. Dans l'autre étude publiée par The Lancet, des chercheurs de l'Université d'Edimbourg en Ecosse ont passé en revue 35 études pour évaluer l'impact des particules, mais également de quatre autres polluants atmosphériques (monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, dioxyde d'azote et ozone). Ils ont découvert que même une exposition brève à ces polluants - qui se produit lors d'une alerte ponctuelle au smog - augmente le risque d'hospitalisation ou de décès des suites d'une insuffisance cardiaque de l'ordre de 2 à 3%, sauf s'il s'agit de l'ozone.
L'EFFET DES PARTICULES FINES SUR L'ORGANISME

Peut-on comparer les deux ? La question et les calculs sont plus compliqués qu’il n’y paraît. Notre guide.



QUESTIONS. Un millilitre de e-liquide – ce mélange de propylène glycol et de nicotine avec lequel on recharge les cartouches des cigarettes électroniques - équivaut-il vraiment à un paquet de 20 cigarettes à combustion ; et « un flacon de 10 ml à une cartouche », comme l’annoncent des sites de vente de cigarettes électroniques ? Le dosage en nicotine de 11 mg/ml est-il recommandé pour les fumeurs de 10 à 12 cigarettes ? Et celui de 16 mg/ml pour les gros fumeurs de 15 cigarettes et plus ? Peut-on garantir que le dosage de 11 mg/ml correspond bien aux cigarettes light, celui de 16 mg/ml aux blondes (voir notre tableau)?
Surtout, ne vous fiez pas à ces arguments souvent entendus ! Encore moins à cette règle apparemment simple selon laquelle « il suffit de multiplier le taux inscrit sur votre paquet de cigarettes par le nombre de cigarettes fumées par jour » pour choisir le dosage de son e-liquide !Sciences et Avenir a mené l’enquête : tout est beaucoup plus compliqué qu’annoncé ! Et vous livre les clés pour comprendre.

1 - La teneur en nicotine des e-liquides n’est pas toujours celle indiquée sur le flacon

En France, on trouve des flacons de 10 ml et de 30 ml, dosés entre zéro et 19,9 mg de nicotine/ml (notre tableau). Des analyses menées par la FDA (Food and drug administration américaine) et l’université Queen Mary de Londres montrent que les indications peuvent être fantaisistes. Sur 16 marques testées (dont certaines peuvent être disponibles en France via l’Internet) seules trois affichaient la teneur correcte ! L’écart pouvait atteindre 20 % de plus ou de moins. Mieux ! Certains flacons, réputés contenir zéro nicotine, en contenaientÀ ce stade de notre enquête, il ne nous est pas possible de dire quelles marques en France seraient fiables ou non. On voit donc l’intérêt d’une réglementation et d’un contrôle de ce type de produits.

2 - Il y a déperdition de nicotine entre le liquide et l’aérosol

On ne peut pas savoir avec exactitude le taux de nicotine inhalée. En effet, la vaporisation de la nicotine – c’est-à-dire son passage de liquide à l’état d’aérosol après avoir été chauffée par la batterie -  diffère énormément selon les modèles d e-cigarettes, dont le dispositif de chauffage peut-être plus ou moins efficace. Quoi qu’il en soit, près de 60 % en moyenne de la nicotine (de 21 à 85 %) présente dans une cartouche est effectivement vaporisée, selon des travaux de l’université Queen Mary (Londres). Et seule une partie de la nicotine est ensuite inhalée, selon les chercheurs, qui aimeraient que l’on développe de meilleurs moyens pour mesurer cette ingestion ! Conséquence : se baser sur la teneur en nicotine annoncés sur les flacons de e-liquide conduit à surestimer la dose réellement ingérée.

3 - C’est l’aérosol (ou e-vapeur) qu’il faut comparer à la fumée, mais là encore c’est compliqué

Des études ont montré que la délivrance de nicotine n’est pas continue ni uniforme lors du vapotage,  sa densité varie et aurait tendance à augmenter après 150 bouffées. Par ailleurs, la durée, le rythme des inhalations varie fortement entre fumeurs et vapoteurs. Mais des chercheurs ont toutefois tenté d’effectuer des équivalences.
C’est le cas de Macje Goniewicz , de l’université Queen Mary à Londres, qui a développé des "machines à vapoter" (comme il existe des "machines à fumer" chez les cigarettiers traditionnels) inspirées du comportement de dix "vapoteurs" observés pendant un mois. Il a ainsi pu tester une douzaine de marques de e-cigarettes polonaises, américaines et britanniques plus ou moins fortement dosées en nicotine. C’est la seule étude un peu fouillée sur le sujet à ce jour, parue dans la revueNicotine and Tobacco research de janvier 2013.
« Nous sommes partis du principe qu’une série de 15 inhalations d’une e-cigarette équivaut à fumer une cigarette traditionnelle, explique Macje Goniewitcz, également affilé à l’ université de Silésie (Pologne). Cette série délivre entre 0,025 à 0,77 mg de nicotine. C’est moins que la dose délivrée par une cigarette entièrement fumée, estimée entre 1,54 mg et 2,60 mg, selon les tests effectués par Mirjana Djordjevic et ses collègues de l’American Health foundation (AHF) en 2000 sur des cigarettes légères, moyennes et plus fortes. »
Deux précisions s’imposent cependant : Goniewicz compare ses résultats sur la e-cigarette à ceux de l’AHF sur la cigarette traditionnelle. Or l’AHF, un centre américain de prévention du cancer qui a fait une faillite frauduleuse en 2004 avait utilisé pour cette étude des machines à fumer spéciales, mimant le comportement des fumeurs, mais qui ne sont toujours approuvées par les autorités (lire ci-dessous).
Par ailleurs son calcul inclut des cigarettes traditionnelles fortement dosées en nicotine (1,2 mg) et interdites de commercialisation en Europe. Naturellement, l’industrie du tabac conteste ces chiffres en les minorant. Ainsi, selon British American Tobacco, la fumée de cigarette contiendrait seulement entre 0,05 mg et 0,2 mg de nicotine par « bouffée » de 70 ml. Elle a utilisé des machines à fumer en vigueur, approuvées par les autorités mais extrêmement critiquées par les tabacologues (lire encadré).
C’est là que subsiste le dernier écueil pour qui veut comparer e-cigarettes et cigarettes traditionnelles : les spécialistes s’écharpent sur la meilleure façon de calculer la teneur en nicotine d’une cigarette à combustion.
Quid de l’exercice qui consiste à évaluer la teneur d’un flacon e-liquide, avec la teneur en nicotine/cigarette, affichée sur les paquets ?
« Mathématiquement, c’est stupide » commente Bernard Dautzenberg. Mais cela peut constituer un premier indicateur pour le vapoteur et l’aider à évaluer par quel dosage en nicotine commencer.  Par la suite, le vapoteur adaptera selon ses besoins, sa perception, le « hit » -sensation de brûlure- de nicotine qu’il recherche.  En principe la sensation de manque devrait disparaitre avec un juste dosage. Car rappelons le, la nicotine est une drogue.

4 - La véritable teneur de la fumée en nicotine n’est pas indiquée sur les paquets de cigarettes traditionnelles

Un cylindre de cigarette contient entre 12 et 18 mg de nicotine naturellement présente dans la plante de tabac commun (Nicotiana tabacum).
La fumée d’une cigarette, elle, contiendrait de 0,1 à 0,8 mg de nicotine, selon les indications portées sur le paquet (voir notre tableau). Mais ces mesures ne seraient pas fiables, selon de nombreux scientifiques :  elles sont en effet obtenues par les machines à fumer, mises au point par les industriels. «L’aspiration mécanique des machines à fumer ne reproduit pas le comportement tabagique humain et sous-estime systématiquement le comportement réel » pointe ainsi Greg Connolly, du Centre de contrôle du tabac de Boston.
Le manque de fiabilité de ces machines a été mis en lumière après les tests apparemment « positifs » de cigarettes abusivement dites "légères" (en nicotine, en goudron etc)… Alors que dans la réalité les fumeurs ont tendance à prendre des bouffées plus fortes et plus fréquentes pour obtenir leur dose en substance psychoactive. Pour le pneumologue Bertrand Dautzenberg qui privilégie des méthodes de calcul plus sévères mises au point par des canadiens, il faut multiplier les chiffres des fabricants par trois à six pour obtenir un résultat plausible (lire également ci-dessous).

5 - Enfin, il y a déperdition de nicotine lors de la combustion

La nicotine est inhalée, recrachée, mais part aussi en fumée quand on laisse la cigarette brûler (ce qu’on appelle la fumée secondaire). La perte serait d’environ 70 % à 75 %, selon le tabacologue et pneumologue Bernard Dautzenberg, de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

En conclusion

Les indications de teneur en nicotine indiquées sur le flacon sont souvent fantaisistes, tout comme les indications en nicotine portées sur paquets de cigarettes traditionnelles . Il y a une déperdition de nicotine entre l’e-liquide et l’aérosol, de 60 % en moyenne. Et on ignore combien le vapoteur en ingère exactement, cela pouvant varier notamment selon la profondeur des aspirations. Dans les e-cigarettes, qui vaporisent efficacement de la nicotine, le montant inhalé à partir de 15 bouffées serait plus bas comparé à celui d’une cigarette conventionnelle, selon la seule étude un peu poussée sur le sujet. Pour savoir quelle dose de nicotine est délivrée au consommateurs, il parait donc important de refaire des études et des mesures, surtout si la e-cigarette devient un médicament (lire notre dossier dans Sciences et Avenir 797). Rendez vous dans trois à cinq ans… Sciences et Avenir refera les calculs avec vous.

De quelle façon va réagir votre peau au soleil et comment la protéger ? Les réponses dépendent de votre phototype.



MÉLANINE. Notion essentielle en dermatologie, le phototype permet de classer les peaux selon la façon dont elles se comportent au soleil. C'est également un moyen d'évaluer ses risques de cancer de la peau et de choisir une protection solaire adaptée. Il existe 4 phototypes qui dépendent de la couleur de la peau, des yeux et des cheveux. En fait, tout est question de quantité de mélanine. C'est ce pigment noir, responsable de la coloration des téguments (peau, poils, cheveux...), qui protège la peau des rayons UV.

BRONZAGE. Calcul du phototype.


L'abeille domestique transforme les produits de sa récolte en nutriments aux multiples vertus médicinales. Numéro 1 : le miel.

Le miel possède de nombreuses vertus pour la santé. Self images / Photononstop
Le miel possède de nombreuses vertus pour la santé. Self images / Photononstop
ANTIOXYDANT. Jaunes, bruns, orangés... Aussi variés que la flore visitée par les butineuses, les miels témoignent au premier coup d'œil de la diversité de leur composition. Les plus clairs (tournesol, colza, pissenlit) doivent leur robe aux nombreux flavonoïdes qu'ils contiennent - des pigments naturels aux propriétés antioxydantes. Les plus sombres (sapin, chêne ou tilleul) se révèlent plus riches en sels minéraux et en oligo-éléments. Ils sont qualifiés de miellats, du nom de la substance provenant des déjections de pucerons nourris de sève que les abeilles butinent pour les fabriquer. Enfin, tous les miels ont tendance à se solidifier au fil du temps. Ce phénomène, dû à la cristallisation des sucres, varie selon leur profil glucidique. Ainsi, un miel riche en glucose (lavande, tournesol) cristallisera plus rapidement qu'un autre contenant davantage de fructose (sapin, acacia).

Un carburant pour le cerveau

Grâce à cette forte concentration en sucres - mais aussi en vitamines, minéraux et oligo-éléments (magnésium, calcium, phosphore, fer, zinc...) -, le miel est un "carburant" essentiel au bon fonctionnement du cerveau et des muscles. Des sucres rapidement assimilables, qui en font un aliment de choix pour les sportifs. Revers de la médaille : cette propriété le maintient dans la catégorie des aliments déconseillés aux diabétiques, bien que son indice glycémique d'environ 0,87 soit nettement inférieur à celui du sucre.

Bon pour la gorge

Enfin, le miel est également réputé pour ses vertus calmantes en cas de maux de gorge. Un usage traditionnel aujourd'hui validé par les scientifiques, qui attribuent ses propriétés antiseptiques à son acidité, son fort taux en sucre, sa faible teneur en eau, et ses enzymes qui inhibent la prolifération des bactéries et diminuent les inflammations.
CONSERVATION. Un conseil : pour que toutes ses qualités soient préservées, le miel doit être stocké à l'abri de la lumière et à température constante, et ne jamais être placé au réfrigérateur.

Le Google Doodle du 12 juillet 2013 célèbre le 200e anniversaire de la naissance de Claude Bernard, le père de la vivisection.

Il y a deux cent ans naissait Claude Bernard, médecin et physiologiste, considéré comme un des pères de la médecine expérimentale. google
Il y a deux cent ans naissait Claude Bernard, médecin et physiologiste, considéré comme un des pères de la médecine experimentale
MÉDECINE EXPÉRIMENTALE. Il y a deux cent ans naissait Claude Bernard, médecin et physiologiste, considéré comme un des pères de la médecine expérimentale avec François Magendie (1783 – 1855). On lui doit notamment le concept de "milieu intérieur" qui décrit la capacité des organismes à conserver leur équilibre en dépit des contraintes extérieures, ce que les scientifiques nomment aujourd’hui homéostasie. Claude Bernard a consacré sa vie à la recherche médicale en physiologie et à l’enseignement, au Collège de France puis au Muséum d’histoire naturelle. Il eût comme élève Louis pasteur et Paul Bert, physiologiste qui a posé les bases de la médecine hyperbare.
VIVISECTION. Claude Bernard a longuement étudié le diabète et découvert le rôle du foie dans la sécrétion du sucre et du pancréas dans la digestion des graisses. Il n’a toutefois pas pu déterminer les causes de la maladie et supposait une origine nerveuse au diabète. Père de la médecine expérimentale, Claude Bernard a aussi institué la vivisection comme pratique courante dans la recherche médicale. Au même moment apparurent en Europe des mouvements qui contestaient ces pratiques et la vision de Claude Bernard qui considérait l’animal comme un objet ou une "machine-vivante" (1).



Les phtalates, composants chimiques du plastique, peuvent avoir une entraîner un échec en cas de fécondation in vitro.

les phtalates auraient une influence sur la fertilité féminine. GARO / Phanie
les phtalates auraient une influence sur la fertilité féminine. GARO / Phanie
On savait déjà que les phtalates (produits chimiques utilisés entre autres dans les plastiques pour les rendre plus souples, les parfums et cosmétiques) avaient des effets néfastes sur la fertilité masculine. Une étude vient de montrer que même en faibles doses, ils pouvaient également nuire à la fertilité féminine.
FIV. Selon une étude américaine présentée en juillet 2013 au congrès de l'European Society of Human Reproduction and Embryology, les phtalates auraient un effet néfaste sur la fertilité féminine, du moins pour les femmes effectuant une fécondation in vitro (FIV). Les chercheurs ont déterminé l'impact des phtalates en mesurant leur présence dans des échantillons d'urine de 231 femmes traitées pour une FIV et en évaluant différents marqueurs de réponse à la FIV comme le nombre moyen d'ovocytes obtenus à chaque cycle et le taux d'implantations réussies.

Moins d'implantations réussies

Ils ont constaté que 95% des échantillons contenaient des phtalates et que le risque d’échec d’implantation augmentait avec l’accroissement des concentrations urinaires des différents types de phtalates. Le Dr Irene Souter, du Massachusetts General Hospital, a cependant estimé qu’il était « difficile de généraliser ces résultats à l’ensemble de la population dans la mesure où il s’agissait de femmes participant à une FIV qui ont donc un profil très particulier ».

Limiter l'exposition quotidienne aux phtalates

Nous sommes quotidiennement exposés aux phtalates par inhalation ou ingestion. En effet, ces constituants du plastique ne disposent pas de liaisons stables avec les autres composants et se détachent d’autant plus facilement que le plastique vieillit et se casse. La chercheuse note qu'’il est presque impossible d’éviter complètement l’exposition aux phtalates qui sont présents dans trop de produits. Toutefois, on peut en réduire l’exposition en évitant certains produits comme les désodorisants ou produits parfumés et en ne réchauffant pas ses aliments dans leurs emballages en plastique.


Anti-UVA, anti-UVB, écran total, indice SPF élevé, faible... que faut-il à votre peau ? La réponse dans notre test.

Près de 70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire. STÉPHANE OUZOUNOFF / PHOTONONSTOP
RAYONS UV. Les rayonnements ultraviolets (UV) provenant du soleil se décomposent en trois rayons : UVA, UVB et UVC se différenciant par leurs longueurs d'ondes et leur capacité à traverser certains milieuxL'énergie du rayonnement est d'autant plus forte que la longueur est courte, leur pénétration au travers de la peau est donc profonde lorsque la longueur d'onde est élevée.

UVA et UVB : ils peuvent altérer l'ADN

Les UVC ont les longueurs d'onde les plus courtes. Mais rien à craindre, directement arrêtés par la couche d'ozone stratosphérique, ils n'atteignent pas la peau. Reste les UVB et les UVA. Bien que les premiers soient nécessaires pour la synthèse de la vitamine D par l'organisme (une exposition réduite serait suffisante), ils sont absorbés par l'épiderme et provoquent des coups de soleil. Les UVA, quant à eux, pénètrent profondément dans le derme et induisent un vieillissement prématuré de la peau. A noter que les UVA traverse le verre (et donc les vitres...).

70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire

Les UVA, comme les UVB provoquent des altérations de l'ADN, ce qui augmente le risque de cancers de la peau (selon un rapport de l'Agence internationale de recherche sur le cancer, près de 70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire). A long terme, le rayonnement ultraviolet pourrait même favoriser l'apparition de la cataracte et causer des cancers oculaires. Bien que le bronzage soit très prisé, il n'est que le reflet de l'agression des UV sur la peau et, contrairement à ce que l'on peut penser, il ne protège quasiment pas des effets nocifs du soleil.

Indice SPF bien choisi + logo UVA

Il existe 4 classes de protection solaire, à choisir selon son type de peau et le niveau d'ensoleillement : faible, moyenne, haute ou très haute protection. Selon les recommandations de l'Agence nationale de sécurité des produits de santé (ANSM), le facteur de protection solaire, ou SPF (pour sun protection factor) doit être au minimum de 6. Il indique le niveau de protection du produit contre les UVB, principalement contre le coup de soleil. Mais attention, il ne garantit pas une protection contre les autres effets néfastes des autres UV. La protection minimale contre les UVA correspond à au moins 1/3 du SPF indiqué sur l'étiquetage. Parallèlement, un test spécifique est mis en oeuvre afin de vérifier que la longueur d'onde critique est au moins égale à 370 nm, pour garantir que la protection s'étend aux UVA longs. Si votre protection solaire porte le logo UVA, c'est qu'elle répond à ces deux critères.

L'écran total, une arnaque

Attention, l'ANSM rappelle également, dans ses recommandations, que les formules "écran total" ou "ce produit assure une protection à 100" ne devraient pas figurer sur l'emballage des produits de protection solaire pour la bonne raison qu'aucun produit ne peut actuellement garantir une protection intégrale contre l'ensemble des UV.


Ce médecin avait découvert que le décontractant musculaire pouvait être un remède contre l'alcoolisme.

Olivier Ameisen dans l'article de Sciences et Avenir de janvier 2009. DR

TÉMOIGNAGE. C'est en 2008 que le Pr Olivier Ameisen a publié Le dernier verre, livre témoignage dans lequel il explique comment il s’est sorti de l’alcoolisme grâce à un décontractant musculaire, le baclofène. Dès le mois de janvier 2009, Sciences et Avenir enquêtait sur ce qui pouvait dès lors apparaître comme un remède miracle de la dépendance à l'alcool. Vous pouvez retrouver ci-dessous une sélection de nos articles.

"J’étais le seul alcoolique sur la planète à s’être totalement débarrassé de l’alcool, dit-il aujourd’hui. Je n’y pensais plus du tout" - Olivier Ameisen dans l'article d'Hervé Ratel, publié dans Sciences et Avenir de janvier 2009.

Le baclofène est commercialisé et prescrit depuis 40 ans comme relaxant musculaire. Il est aussi d'ores et déjà prescrit, en France, à environ 50.000 buveurs excessifs, "hors AMM", c'est-à-dire en dehors des indications prévues par son autorisation de mise sur le marché. Deux essais cliniques sont actuellement menés sur le baclofène dans le cadre de son utilisation contre l'alcoolisme: l'essai Bacloville, autorisé en avril 2012 par l'ANSM, et l'étude Alpadir, initiée en milieu hospitalier en octobre de la même année.

"Briser l’anonymat fut la décision la plus dure de ma vie. Mais si je ne le faisais pas, je perpétuais le tabou sur la maladie" - Olivier Ameisen, dans Sciences et Avenir, à propos de son article publié en 2004 dans la revue Alcohol and Alcoholim. C’est la première fois qu’un médecin avouait son alcoolisme dans une revue scientifique.


Dominique Maraninchi, directeur général de l'Agence du médicament a annoncé le lundi 3 juin 2013 que le baclofène allait se voir accorder une recommandation temporaire d'utilisation (RTU). Le directeur général de l'Agence du médicament a fait cette annonce pendant un colloque organisé à Paris sur la place du baclofène dans la lutte contre l'alcoolisme

jeudi 18 juillet 2013


Le Soleil émet en direction de notre planète un vent de particules chargées qui interagissent avec la magnétosphère terrestre et provoquent alors des interférences. Et 2013 correspond à un pic d'activité !

UN PIC D'ACTIVITÉ. Vous avez-eu du mal à passer certains appels téléphoniques ces derniers temps ? Votre GPS mettait un peu plus longtemps que de coutume à vous localiser sur la carte ? Votre téléphone ramait un peu pour ouvrir cette satanée page web en 3G ? La faute en était peut-être à une bouffée de particules émises par notre astre de feu...
En effet, la surface du Soleil ressemble à un océan incandescent déchaîné, parcouru ponctuellement de véritables éruptions. Ce sont alors des geysers de plasma aux dimensions colossales qui, chauffés à des dizaines de millions de degré, jaillissent hors de l'étoile. Ces derniers montent alors à plusieurs centaines de milliers de kilomètres de haut, à la vitesse ahurissante de 1 500 km par seconde.
De ces jets de plasma, s'échappent alors des nuées de protons et d’électrons hautement chargées en énergie, qui cinglent violemment tout obstacle sur leur passage…
De telles éruptions solaires sont fréquentes à la surface de notre astre. Mais leur nombre croît et décroît régulièrement en suivant un cycle d’une dizaine d’années. Or, 2013 correspond à un pic de cette activité. Pour preuve, depuis le 13 mai dernier, notre astre a émis coup sur coup quatre colossales éruptions immortalisées dans cette superbe vidéo préparée par l’Observatoire de Paris.
Les éruptions observées en extrême ultraviolet par le satellite SDO/AIA de la NASA.
Ces geysers de matière prennent naissance dans les zones plus sombres à la surface de notre astre : les taches solaires. « Ce sont comme des "boutons d’acné" qui fournissent toute l’énergie qui est libérée lors de l’éruption », commente Guillaume Aulanier, astrophysicien à l’Observatoire de Paris. La plupart du temps, ces décharges de particules se perdent dans le vide de l'espace. Mais lorsque ces taches sont orientées vers notre planète, le flux énergétique déferle alors en direction de la Terre.

Un bouclier magnétique contre la tourmente.

Que se passe-t-il alors ? La plupart des particules est heureusement déviée par le champ magnétique terrestre, qui constitue un véritable bouclier. Du moins pour tout ce qui se trouve en dessous...
Schéma présentant une tempête solaire arrivant dans la magnétosphère. Crédit : AFP.
En effet, les satellites géostationnaires (tels que ceux utilisés pour le système de positionnement par satellite) sont placés à très haute altitude (à plus de 35 000 km du sol) et moins protégés par la magnétosphère lorsque celle-ci est déformée par ces "bourrasques" de particules. Exposés au flux de particules, ils deviennent alors vulnérables à un certain nombre de risques.
"On pourrait observer de arcs électriques susceptibles d’endommager les panneaux solaires, énumère Guillaume Aulanier. Le satellite pourrait interpréter des messages électriques comme de fausses commandes. Et dans le pire des cas, on peut imaginer qu’un proton à haute énergie vienne frapper une microsoudure sur un composant électrique, et l’abîme, mettant ainsi le satellite hors service", détaille l'astrophysicien.
Mais il peut aussi en résulter un simple brouillage du système de transmission, du fait des fluctuations brusques et intenses du magnétisme terrestre.
Autre effet et non des moindres : sous l'impact, le champ magnétique terrestre se trouve légèrement compressé. Cette variation du champ magnétique terrestre sous l'effet du vent solaire peut alors générer des courants électriques au niveau du sol. En résultent parfois de splendides aurores boréales. "Mais de tels courants peuvent avoir pour conséquence de saturer les transformateurs électriques" affirme Guillaume Aulanier. "En mars 1989, au Québec, un tel "orage magnétique" avait provoqué une gigantesque panne de courant pendant neuf heures !" 
Mais il n'y a pas que par ses spectaculaires (et heureusement ponctuelles) éruptions que le soleil peut influer sur la qualité de nos communications téléphoniques. Le "vent solaire" qu'il émet en permanence peut aussi, dans une moindre mesure, avoir un effet similaire.
En effet, en temps normal, le soleil émet en permanence un flux "lent" de protons et d'électrons. Une "lenteur" toute relative puisque ces particules filent tout de même à 350 km/s. Mais par ses pôles, le soleil émet également un vent deux fois plus rapide. À la surface du soleil, ces émissions de vent solaire rapide se manifestent par l'apparition d'un "trou coronal" tel que celui-ci :
Trou coronal à la surface du soleilL’image est issue d'une combinaison de 3 longueurs d’ondes lumineuses. Crédit : NASA
Dans cette image du soleil en fausses couleurs, on remarque une tache correspondant au trou coronal par lequel s'échappe les vents solaires les plus rapides. Elle apparaît en bleu-violacé, ce qui signifie que cette zone d'où sont émises les particules solaires est plus froide et moins dense que le reste de la couronne solaire. Celui-ci, survenu fin mai a eu pour particularité d'être particulièrement étendu. C'est l’un des plus importants jamais observés depuis au moins un an précise la Nasa.
PICHENETTE. Généralement ce vent solaire, même puissant, passe bien plus inaperçu qu'une véritable éruption solaire. Guillaume Aulanier tente une analogie : "En terme de puissance, une éruption solaire c'est comme un bon coup de pied aux fesses, tandis qu'un vent solaire puissant correspondrait à quelqu'un qui vous pousserait doucement de la main" s'amuse l'astrophysicien. De ce fait, les perturbations générées par un trou coronal ne sont susceptibles de perturber les communications à la surface de la terre que durant quelques jours tout au plus.
Combien de temps va durer ce pic d’activité du Soleil ? C’est difficile à dire. Si les cycles solaires durent en moyenne un peu plus de 11 ans, il n’est pas rare d’observer des variations allant de 9 à 14 ans. La mission Solar Orbiter de l’agence spatiale européenne (ESA) qui vise à mettre un satellite d’observation en orbite autour du soleil d’ici 4 ou 5 ans, pourra peut-être permettre de mieux appréhender ces mécanismes.


Ce film présente le Très Grand Télescope de l'ESO, des images 3D de structures célestes, ainsi qu'une simulation de l'évolution de l'Univers.

affiche du film December Media/Film Victoria/Swinburne University of Technology/MacGillivray Freeman Films/ESO

AILLEURS. « En certains endroits isolés de la cordillère des Andes, vous 
avez la sensation d'être sur une autre planète, et cette sensation de nature, d'immensité sauvage – bien au-delà de ce que nous expérimentons au quotidien – est exactement ce que je souhaite transmettre au public » explique Russel Scott qui a réalisé le film et travaillé in situ durant les prises de vue en novembre 2012.

L’Univers caché est destiné à être projeté dans les salles IMAX 3D. Les prises de vues ont été effectuées avec une grosse caméra IMAX filmant en 70 mm et dotée de deux lentilles séparées par une distance interoculaire de 64 mm (2,5″), soit la distance moyenne entre les deux yeux humains.
Après un important travail de post-production, deux images séparées sont projetées en même temps sur un écran recouvert d’une pellicule argentée. Une image est captée du point de vue de l’œil droit, et l’autre du point de vue du gauche grâce aux lunettes polarisées selon le même principe que les films 3D usuels.
La caméra utilisée lors du tournage. December Media/Film Victoria/Swinburne University of Technology/MacGillivray Freeman Films/ESO
« Nous sommes ravis de présenter les télescopes de l'ESO ainsi que les résultats scientifiques révolutionnaires au format IMAX », nous confie Lars Lindberg Christensen, responsable du département éducation et diffusion Grand Public de l'ESO. « Seul le format IMAX est en mesure de transmettre l'émotion que procure la vision des télescopes les plus avancés de l'humanité en action ! 

VOYAGE. Les spectateurs plongeront grâce à cette technique au cœur de galaxies et de nébuleuses, parcourront la surface de Mars et assisteront à un diaporama constitué de superbes images du Soleil. Ils verront aussi des simulations issues de données astronomiques acquises par le VLT, ALMA et d'autres télescopes spatiaux comme Hubble.





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