samedi 20 juillet 2013


Anti-UVA, anti-UVB, écran total, indice SPF élevé, faible... que faut-il à votre peau ? La réponse dans notre test.

Près de 70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire. STÉPHANE OUZOUNOFF / PHOTONONSTOP
RAYONS UV. Les rayonnements ultraviolets (UV) provenant du soleil se décomposent en trois rayons : UVA, UVB et UVC se différenciant par leurs longueurs d'ondes et leur capacité à traverser certains milieuxL'énergie du rayonnement est d'autant plus forte que la longueur est courte, leur pénétration au travers de la peau est donc profonde lorsque la longueur d'onde est élevée.

UVA et UVB : ils peuvent altérer l'ADN

Les UVC ont les longueurs d'onde les plus courtes. Mais rien à craindre, directement arrêtés par la couche d'ozone stratosphérique, ils n'atteignent pas la peau. Reste les UVB et les UVA. Bien que les premiers soient nécessaires pour la synthèse de la vitamine D par l'organisme (une exposition réduite serait suffisante), ils sont absorbés par l'épiderme et provoquent des coups de soleil. Les UVA, quant à eux, pénètrent profondément dans le derme et induisent un vieillissement prématuré de la peau. A noter que les UVA traverse le verre (et donc les vitres...).

70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire

Les UVA, comme les UVB provoquent des altérations de l'ADN, ce qui augmente le risque de cancers de la peau (selon un rapport de l'Agence internationale de recherche sur le cancer, près de 70 % des mélanomes sont dus à l'exposition solaire). A long terme, le rayonnement ultraviolet pourrait même favoriser l'apparition de la cataracte et causer des cancers oculaires. Bien que le bronzage soit très prisé, il n'est que le reflet de l'agression des UV sur la peau et, contrairement à ce que l'on peut penser, il ne protège quasiment pas des effets nocifs du soleil.

Indice SPF bien choisi + logo UVA

Il existe 4 classes de protection solaire, à choisir selon son type de peau et le niveau d'ensoleillement : faible, moyenne, haute ou très haute protection. Selon les recommandations de l'Agence nationale de sécurité des produits de santé (ANSM), le facteur de protection solaire, ou SPF (pour sun protection factor) doit être au minimum de 6. Il indique le niveau de protection du produit contre les UVB, principalement contre le coup de soleil. Mais attention, il ne garantit pas une protection contre les autres effets néfastes des autres UV. La protection minimale contre les UVA correspond à au moins 1/3 du SPF indiqué sur l'étiquetage. Parallèlement, un test spécifique est mis en oeuvre afin de vérifier que la longueur d'onde critique est au moins égale à 370 nm, pour garantir que la protection s'étend aux UVA longs. Si votre protection solaire porte le logo UVA, c'est qu'elle répond à ces deux critères.

L'écran total, une arnaque

Attention, l'ANSM rappelle également, dans ses recommandations, que les formules "écran total" ou "ce produit assure une protection à 100" ne devraient pas figurer sur l'emballage des produits de protection solaire pour la bonne raison qu'aucun produit ne peut actuellement garantir une protection intégrale contre l'ensemble des UV.

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